57ème jour de vélo : Beau et chaud avec vent faible de Nord-ouest plutôt favorable.

Après une soirée où l’on a pu manger et faire notre petit jeu dehors, les moustiques sont venus comme d’habitude s’inviter à notre table. Nous rentrons donc dans la tente. Il est 20h45… En cette fin juillet, en Hongrie, le soleil se couche tôt et il fait nuit à 20h45 même par temps clair. Dans la tente, Laurence lit, Vivien regarde sur sa tablette des vidéos et moi, je dors… enfin j’essaie de dormir car ce n’est pas facile ce soir. Des braillards continuent à jouer au football dans le mini-stade du camping (éclairé toute la nuit), le lampadaire placé juste à côté de nous donne sa pleine puissance (toute la nuit) et surtout il fait chaud dans la tente. Nous n’avions pas encore connu une chaleur aussi forte la nuit. Ce n’est jamais descendu sous les 20°C. Le lendemain, Vivien s’extraie de la tente à 8H00. Il fait déjà bien chaud. Heureusement l’étape du jour est courte : 37 Km.

De Baja, il faut rejoindre le village de Szeremie puis rester le plus près possible du Danube jusqu’au terme de l’étape. Nous quittons l’île où se situait notre camping par une jolie passerelle que Laurence a croquée en aquarelle cette nuit pendant qu’il faisait très chaud. Nous roulons tout d’abord le long d’un petit affluent du Danube avec de jolis petits endroits. Pause à Dunafalva. Laurence nous appelle : elle ne trouve pas de camping à Mohacs alors qu’il est marqué sur la carte et sur « Maps Me ». Elle nous attend donc au niveau du bac car l’Eurovélo 6 ne quitte pas la levée danubienne pour rejoindre, à droite toute, la rampe descendant vers le fleuve… et le bac qui assure les liaisons régulières avec la ville d’en face, Mohacs. En effet, pas de camping à l’horizon à notre arrivée. Nous décidons de prendre le bac ensemble, de pique-niquer en ville et de se trouver un petit hôtel pour la nuit et le petit-déjeuner ; ce que nous trouvons en lieu et place du « Centrum Panzio ». Nous pouvons nous permettre un petit écart puisqu’il y a deux jours, le camping était gratuit. Après une bonne douche et une petite sieste, visite de la ville. Mohacs  vit en 1526 l’armée de Louis II de Hongrie tomber sous les assauts cruels du Turc Soliman le Magnifique. C’est une petite cité où la paix et le bien-vivre paraissent régner aujourd’hui. Sa rue piétonne, ses hôtels, ses musées, tout respire une forme de bonheur tranquille, très loin de l’effroyable bataille dont un site voisin s’efforce pourtant de perpétuer le souvenir : en une seule journée de combat, plus de 10 000 soldats étaient morts ici… Dîner au restaurant pizzéria de la rue piétonne avec un couple de bretons rencontré en fin d’après-midi. Ils font aussi l’Eurovélo 6 et nous avons pu ainsi échanger nos aventures respectives.  Charmante soirée. Nous nous sommes donnés rendez-vous demain matin pour le petit-déjeuner car Sylvie et Dominique dorment dans le même hôtel que nous... Faute de camping.


C’est l’été et qui dit été dit jeu de l’été :

On va essayer de vous trouver tous les jours une photo et de vous poser une question en rapport avec celle-ci (attention! Une seule réponse possible). Elle sera placée en dernier dans l’album photos du jour. Vous pourrez y répondre dans les commentaires. Celui ou celle qui y répondra exactement marquera un point et nous comptabiliserons les points à la fin du parcours pour savoir qui a gagné. Bonne chance à tous !

Question du jour: drôle de calvaire rencontré au niveau de Dunafalva. Que peuvent être tous ces tableaux avec une croix ?

Indice du jour: eau

Réponse de la veille: Des prunes. Elles étaient grosses et excellentes. C'est donc Frédéric et Claudine qui marquent un nouveau point. Bravo à eux et continuez à répondre aux questions du jour....


Remarque : Vous vous demandez peut-être pourquoi il n’y a plus le trajet prévu d’avance comme avant sur la carte. Le trajet est bien prévu mais il est hypothétique. Depuis Budapest, nous ne rencontrons pas toujours de camping (comme aujourd’hui) alors qu’ils sont indiqués sur la carte. Il est donc difficile de prévoir à l’avance l’endroit exact où l’on va s’arrêter. J’avais prévu des étapes d’environ 50 km mais il y a des endroits sans camping répertorié. Nous faisons donc si c’est possible moins d’étapes prévues mais des étapes plus longues mais, du coup, moins d’étapes, ce qui nous rapproche plus vite de notre point final situé aux portes de fer en Roumanie avant la grande traversée en voiture vers le delta. Je ne sais pas si j’ai été clair…

De plus, la carte nous montre plusieurs itinéraires possibles. Depuis nos déboires sur la digue en terre battue et sur les routes à grande circulation, nous étudions la veille avec l’application « Maps me » le «meilleur itinéraire» à prendre. Il m’est donc difficile de prévoir à l’avance le trajet de façon précise. En effet, les pistes ont pu changer depuis l’édition de la carte. Certaines sont marquées comme étant peu roulantes alors qu’elles sont devenues bitumées et parfaitement roulantes (heureuses surprises).