45ème jour de vélo : ciel nuageux avec vent d’ouest plutôt favorable

Grand jour qui s’annonce : nous sommes vraiment dans la partie la plus belle d’Autriche avec beaucoup de monuments. Nous partons de Grein en prenant le bac avec Laurence qui reste sur la rive d’en face pour faire une aquarelle de la vue sur la ville. En l’attendant, Pierre et moi s’essayons au vélo couché, enfin sur tout Pierre car pour moi, c’est trop difficile, j’ai peur de tomber et surtout de l’abimer. On rejoint donc la rive sud du Danube pour continuer le parcours. On suit une jolie courbe avec vue sur Grein de l’autre côté… La photo s’impose. La route partagée est très roulante et les engins motorisés sont peu présents car la zone est faiblement urbanisée. On passe le bourg de Freyenstein pour arriver à Willersbach. 7 km après Wiilersbach, on arrive à un nouveau pont qui permet de relier Persenbeug, son beau château et sa grosse écluse. Nous continuons la piste sur la rive Nord du fleuve jusqu’à Marbach, lieu du pique-nique. A partir de là, ce sont des épreuves sportives et culturelles qui nous attendent. Braquage à gauche toute pour la montée vers Maria Taferl (220m de dénivelé et 4km de lacets). Nous rejoignons ensuite Artstetten célèbre pour son château, résidence d’été de la famille impériale et notamment l’Archiduc François-Ferdinand assassiné à Sarajevo le 28 juin 1914 (déclenchement de la première guerre mondiale). Nous continuons vers Leiben et son château. Enfin, nous redescendons pour rejoindre Weitenegg et ses ruines au bord du Danube. Nous reprenons la piste qui mène à Melk et nous filons dans la ville pour visiter l’abbaye. Il est 17 heures, et à cette heure-là, les visites sont terminées. Nous ne faisons donc que passer pour repartir au camping et nous préparer pour manger dans un restaurant autrichien ce soir.


La basilique mineure de Maria Taferl se dresse fièrement au sommet d’une colline du Nibelungengau de la rive gauche du Danube, au-dessus de la petite commune de Marbach, elle est rattachée au diocèse de Sankt-Pölten et à l’arrondissement de Melk. C’est avec Mariazell (Styrie) l’un des très haut-lieux de pèlerinage autrichien. Plus de 300 000 visiteurs s’y rendent chaque année pour prier et admirer à la fois l’impressionnante opulence baroque de son intérieur et la beauté de la vue sur le Danube et les Alpes.

Le sommet de la colline avait été déjà choisi, comme si souvent au long des rives danubiennes, par des tribus celtes pour en faire un lieu de culte. On trouve d’ailleurs encore devant la basilique une pierre posé sur un socle et entouré d’une rampe qui pourrait avoir vraisemblablement servi comme autel pour des sacrifices.


L’abbaye de Melk

« Arrivé au terme de ma vie de pêcheur, tandis que chenu, vieilli comme le monde… désormais retenu par mon corps lourd et malade dans cette cellule de mon cher monastère de Melk, je m’apprête à laisser sur ce vélin témoignage des évènements admirables et terribles auxquels dans ma jeunesse il me fut donné d’assister… ». Ainsi commence Le nom de la rose, le célèbre roman d’Umberto Eco (adapté au cinéma par Jean-Jacques Annaud). Si l’action du roman ne se déroule pas à Melk mais dans un monastère du Moyen-âge inventé par Eco, l’histoire se base sur un manuscrit du XIVème siècle dont l’auteur, Dom Adso de Melk, a bel et bien vécu dans le vieux monastère bénédictin (détruit et reconstruit sous sa forme baroque actuelle). L’abbaye de Melk est l’un des plus beaux et plus vastes ensembles baroques en Europe. Les moines bénédictins y prient et y travaillent depuis près de 900 ans et gèrent, entre autres, un lycée d’une vingtaine de classes installé dans l’abbaye, le Stift Gymnasium.


C’est l’été et qui dit été dit jeu de l’été :

On va essayer de vous trouver tous les jours une photo et de vous poser une question en rapport avec celle-ci (attention! Une seule réponse possible). Elle sera placée en dernier dans l’album photos du jour. Vous pourrez y répondre dans les commentaires. Celui ou celle qui y répondra exactement marquera un point et nous comptabiliserons les points à la fin du parcours pour savoir qui a gagné. Bonne chance à tous !

Question du jour: Quel est donc ce curieux objet dont Vivien essaie de comprendre le fonctionnement ?

Indice du jour: soleil

Réponse de la veille: c’est un bac qui traverse le Danube. Il est relié par un câble. Cela lui permet donc de ne pas être entraîné par le courant. C'est donc Patricia qui marque un point. Bravo à elle et continuez à répondre aux questions du jour....