21ème jour : sans vélo à cause de la pluie incessante

Lever vers 8 heures chez Nadine et Denis. La pluie qui a commencé à tomber la veille n’a pas cessé. La météo annonce un temps exécrable toute la journée. Que fait-on ? D’abord, on cherche un camping sur la route où on peut dormir dans un chalet tous les cinq au sec. On trouve à Baume-les-Dames. C’est OK… Ensuite, on essaie de remettre nos affaires dans les voitures au sec. Pas facile, il pleut des cordes ; remettre les vélos sur le porte-vélo. Mince, ma selle est toute tordue, c’est dû à une petite chute du vélo la veille. On essaie de réparer mais impossible. Il faut passer chez un marchand de vélo. On part donc vers onze heures direction Besançon. La selle n’est pas réparable, il faut la changer. L’après-midi se passera dans Besançon à monter à la citadelle et visiter le musée du Temps. Arrivée au camping de Baume-les-Dames vers 18 heures dans un chalet chauffé ; il ne fait que 12°C dehors… Le temps devrait s'améliorer demain.


La citadelle à Besançon

L’architecte et ingénieur Vauban vit immédiatement les avantages que présentait la situation de Besançon, enchâssée dans une boucle du Doubs. La citadelle qu’il construisit sur un éperon rocheux surplombe de plus de cent mètres la rivière et le centre historique. Vauban modifia également les fortifications de la ville en construisant le fort Griffon à l’extérieur du méandre et six tours bastionnées. Des kilomètres de murailles, des tenailles, des guérites, des courtines, des tours… Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis juillet 2008 au titre des fortifications de Vauban, cette forteresse remarquablement restaurée est l’endroit où tout se passe à Besançon. Musée de la Résistance et de la Déportation, musée Comtois, Espace Vauban, jardin zoologique… Il y en a pour tous les goûts !


Lip, deux siècles de précision

Un certain Lipmann, horloger et colporteur, avait conçu la montre offerte à Napoléon en 1807 par les Bisontins. En 1867, son petit-fils créa le « comptoir Lipmann » à Besançon. La société lança le chronomètre LIP, et d’innombrables innovations. L’entreprise eut pourtant des difficultés financières dans les années 1960. En 1973, à la suite d’un mouvement social mémorable, LIP est reprise en autogestion par ses salariés jusqu’en 1976. LIP sera racheté par Kiplé, liquidée en 1990, puis reprise par un industriel, cette fois avec succès. En 2007, 1 200 000 montres LIP ont été écoulées, bien que l’essentiel de la production se fasse désormais en Chine…