18ème jour de vélo : Ciel dégagé se couvrant l’après-midi avec vent fort plutôt favorable.

Nuit agréable à Verdun-sur-le-Doubs avec réveil sans rosée et soleil. Nous allons pouvoir plier les tentes sans les faire sécher. Pendant le petit-déjeuner, le gérant du camping vient nous voir pour nous annoncer un avis de tempête avec un gros coup de vent entre 11 et 16 heures. Nous décidons donc de partir au plus vite. Le vent qui s’est déjà levé nous indique qu’il sera du sud donc plutôt favorable puisque nous remontons vers le nord-est. C’est donc à 9h30 que nous partons avec les tentes pliées. Comme à l’habitude, les femmes s’occupent des courses pour la journée et le RDV est pris à Seurre. Quant aux cyclistes, nous cheminons entre la Saône et le Doubs et découvrons les premiers clochers comtois à Charnay-lès-Chalon. A la sortie de la localité, un cycliste nous rattrape et roule avec nous jusqu’à Seurre. Il est bien content de trouver quelqu’un à qui parler en la       personne de Vivien car il est Gallois. Monthy, c’est son prénom, a débarqué en Normandie il y a quelques jours et va jusqu’à Bâle. Il parcourt plus de 100 km par jour, une paille… Arrivés à Seurre, nous passons sous le pont qui traverse la Saône au moment même où mon compteur indique les 1000 km. Coïncidence, le pont est décoré de drapeaux Européens. Décidément, l’Eurovélo 6 nous fait un joli clin d’œil. Il est 11 heures : le vent nous a poussé et nous avons filé à vitesse grand V. On décide donc de continuer un peu tant que le temps est beau et poussons jusqu’à Pagny-la-ville. Au hameau de Labruyère, nous rencontrons un autre cycliste, français celui-là, un peu paumé. Antoine, c’est son prénom, nous accompagne jusqu’au  pique-nique et mange avec nous. Il va aussi au bout de l’Eurovélo 6 et doit revenir par l’Eurovélo 8 le long de la Méditerranée. Il y en a vraiment qui ont du courage… Après-midi tranquille : nous arrivons au camping de St Jean-de-Losne vers 15 heures. Le temps de monter la tente, le vent faiblit mais la pluie arrive.


Seurre : un port à la campagne

Il est difficile d’imaginer que Seurre fut autrefois un site stratégique entouré de remparts tant les ruelles de son centre historique, riche en maisons de briques ou à pans de bois, et son port de plaisance incitent à la flânerie. Cité touristique, Seurre est aussi un port fluvial important avec son écluse qui peut accueillir des convois de 180m de long. A quelques kilomètres en amont, le Technoport de Pagny-Bourgogne est une plateforme multimodale des ports maritimes européens, qui a vocation à combiner routier, fluvial et ferroviaire.