16ème jour de vélo : Ciel dégagé avec vent de Nord-est faible le matin (défavorable) et de sud-ouest l’après-midi (favorable), grosse chaleur : plus de 30°C.

Nous partons assez tôt comme la veille car l’étape est longue et la chaleur s’annonce forte. Les femmes s’occupent exclusivement de l’intendance aujourd’hui : démontage des tentes, courses… C’est à travers la campagne que nous faisons le trajet de Palinges à Montceau-les-mines. Heureusement que la chaleur n’est pas encore trop forte car nos mollets sont mis à rude épreuve. C’est en effet une succession de côtes et de descentes avec de belles vues sur les monts lointains et sur quelques bâtisses surprenantes. Après avoir passé Montceau, nous rejoignons le canal du centre à Blanzy. Les pancartes de l’Eurovélo 6 se font plus rares dans cette région et nous prenons parfois de mauvaises directions qui nous obligent à faire des détours. Pas top tout ça… Suivre le canal est plus facile et sa fraîcheur nous aide à pédaler. Nous rejoignons St Julien-sur-Dheune où nos femmes nous attendent: près de 50 km parcourus ce matin. Sieste oblige comme la veille et après un petit café, nous repartons pour les vingt derniers kilomètres. La route occupe maintenant le chemin de halage, donc un peu de circulation mais avec le vent devenu favorable, nous filons jusqu’à St Léger-sur-Dheune. A partir de là, voie verte uniquement et découverte sur notre gauche de la côte d’or qui porte bien son nom : des vignes à perte de vue et des noms prestigieux de vignobles bourguignons… Nous arrivons à Santenay où ça sent bon le vin. Nous mettons les vélos sur le porte-vélos et nous voilà partis pour Dun-les-places où nous attendent Fabienne et Jean-Pierre, la sœur de Laurence et son mari, chez qui nous allons nous reposer trois jours. Ça va faire du bien à nos jambes…


Le canal du centre

Le canal du Centre, jonction entre Loire et Saône, Atlantique et Méditerranée, fut ouvert en 1793. Il servit au transport de vin, de céréales, de bois et de pierre avant que la révolution industrielle ne lui donne un nouvel élan. Les nombreuses usines de céramiques et les entreprises sidérurgiques créées au XIXème siècle, en particulier Schneider au Creusot, l’utilisèrent pour transporter matières premières et produit finis jusque dans les années 1940. Le canal, vecteur d’activité autour duquel se développa toute une région, est aujourd’hui essentiellement voué à la plaisance.