15ème jour de vélo : ciel dégagé, chaleur avec vent de nord-est faible défavorable.

Mauvaise nuit au camping de Diou : un groupe de jeunes allemands campaient près de nous. Ils ont jacassé fort une bonne partie de la nuit et de l’aube. La chaleur étant annoncée, nous partons de bonne heure (9h15) pour faire un maximum de kilomètres le matin. Ce sont les femmes qui plient la tente et elles nous rejoignent en voiture à Digoin, lieu du pont-canal sur la Loire et c’est à cet endroit que nous disons adieu à ce fleuve qui ne nous a pas quitté depuis deux semaines et demie. Nous poursuivons la route jusqu’à Paray-le-Monial, lieu du pique-nique, par la voie verte qui ondule au gré des longues courbes du canal du centre. Les femmes ensuite prennent leur vélo pour aller visiter la ville tandis que les hommes font une bonne sieste à l’ombre. Il reste une quinzaine de kilomètres à parcourir. Nous terminons par un petit détour pour admirer le château de Digoine et entrons dans une Bourgogne intemporelle parsemée de pâtures offertes aux belles charolaises. Arrivés au camping de Palinges, nous trouvons les femmes se baignant dans la piscine. La soirée risque d’être chaude sous les maillots…


Paray-le-monial : art, histoire et pélerinage

Paray-le-Monial peut s’enorgueillir d’un prestigieux patrimoine. Le quartier historique aux rues étroites est dominé par la basilique romane du Sacré-Cœur, flanquée d’un prieuré et de son cloître. Cette fondation clunisienne fut élevée par des architectes clunisiens pendant la deuxième moitié du XIe siècle. Elle dresse toujours son imposante silhouette, un narthex encadré de deux imposantes tours carrées sur la rue de la Visitation. A deux pas se trouve la maison Jayet, un hôtel Renaissance qui abrite aujourd’hui l’hôtel de ville. Les chapelles dispersées dans la ville, le musée eucharistique du Hiéron et le musée de la céramique d’art achèvent de justifier le label « Ville d’Art et d’Histoire » de cette cité qui attire chaque année un million de touristes dont de nombreux pèlerins.